Distanza totale: 262 km. Elevazione positiva: 17 700m.
Si vous aimez la montagne sauvage loin des sentiers battus, ce parcours est fait pour vous. Du GR 10, je gardais le souvenir de beaux coins de montagne mais aussi de longues étapes plates peu intéressantes. Du coup, dès le départ de Cauterets nous avons choisi de tracer notre propre itinéraire dans la chaîne pyrénéenne. Notre deuxième semaine correspond peu ou prou à la Haute Randonnée Pyrénéenne (ou HRP pour les intimes). C’est un itinéraire à saute-frontière qui traverse les Pyrénées de part en part et passe par la plupart des hauts sommets. C’est parti pour deux semaines de pur bonheur, une randonnée parfois intense et difficile mais toujours gratifiante !
Veuillez d’avance m’excuser pour la qualité très médiocre des photos, je n’ai pris que mon téléphone pour voyager léger…
Première semaine : le Mont Perdu et les Posets
Jour 1 : Cauterets
+ 450 m / – 150 m 5 km
Me voilà donc parti de Marseille au matin du 5 août, avec une part de pizza et de flan provenant de ma boulangerie préférée. Marseille-Lourdes ne se fait pas en un clin d’œil… Je passe donc de nombreuses heures à la fenêtre à regarder le paysage. C’est bien les vacances, d’habitude je travaille dans le train !
Enfin, après une heure de changement à Tarbes (l’occasion de visiter son mignon parc municipal), c’est l’arrivée dans la ville des pèlerins toujours aussi vieillotte quand dans mes souvenirs. Pas trop le temps de (re-)visiter la ville… Je retrouve mon ami qui a déjà fait les courses et nous prenons le bus pour Cauterets. Le village est magnifique, et cela se ressent à l’affluence. Achat obligatoire d’une tourte aux myrtilles, une spécialité locale valant décidément le détour et qui nous profitera plusieurs jours durant ! Nous nous élançons ensuite rapidement sur le GR10 car il est déjà 6h passées et nous voulons bivouaquer un peu plus loin que le village.
Nous trouverons un coin tranquille près de la rivière, au milieu des bois. De nombreuses et superbes cascades parsèment le chemin. Nous retrouvons avec bonheur les pâtes 3min et autres soupes en poudre. Ce n’est vraiment pas pour leur goût mais pour tous les excellents souvenirs qu’évoquent ces menus…
Jour 2 : Où l’on passe en Espagne
+ 1300 m / – 1200 m 30 km
Le second jour nous amène rapidement au pont d’Espagne. C’est un remarquable pont situé le long de cette route que nous allons suivre, conduisant… en Espagne, ça alors ! Le GR10 continue vers le lac de Gaube, l’un des plus beaux passages de ce GR d’après mes souvenirs. Pour cette randonnée toutefois nous avons décidé de ne pas suivre le GR mais de tracer notre propre chemin en longeant la frontière. En effet, certaines étapes du GR sont longues et peu intéressantes. La Haute Randonnée Pyrénéenne est plus intéressante à suivre, nous la parcourrons durant la deuxième semaine.
Nous continuons donc dans la magnifique vallée de Marcadau jusqu’aux lacs d’Arratille et de Badète. Ceux-ci jouxtent le col d’Arratille menant à l’Espagne. A la redescente, le Vignemale nous domine si totalement qu’on ne le voit qu’en partie (nous sommes face au versant Sud, très rocheux et vertical). Nous finissons par bivouaquer dans la vallée de Bujaruelo , près d’une rivière très agréable remplie de poissons. Un lieu plutôt paradisiaque avec une petite herbe verte invitant à la détente !
Jour 3 : Le cirque de Gavarnie
+ 1900 m / – 1000 m 21 km
Nous passons d’abord près d’un superbe pont romain à côté de l’église San Nicola de Bujaruelo. C’est le pendant du pont d’Espagne en France, bien qu’il ne s’appelle pas pont de France ! Puis c’est une bonne montée pour passer le port de Bujaruelo (à côté d’une grande ligne électrique, dommage). Nous entrons dans un univers de roche et de pierriers. Notre plan était de passer dans le fond du cirque de Gavarnie, mais le temps se fait lourd et orageux : nous préférons ne pas prendre de risque et passons par le bas de la vallée. Au demeurant, cela nous a procuré un magnifique point de vue sur la fameuse cascade de Gavarnie.
Nous passons rapidement dans le fond de cette superbe vallée avant de nous arrêter prendre une tarte aux myrtilles à l’hôtel du cirque. Nous y sommes ensuite rejoints par un troisième larron. Désormais au complet pour ces deux semaines de randonnée, nous nous élançons pour trouver un coin de bivouac en altitude avant la fin de la journée. Nous trouverons un bel endroit derrière le refuge des Espuguettes, avec une très belle vue sur les massifs de Gavarnie.
Jour 4 : Le Mont Perdu
+ 2150 m / – 2100 m 16 km
Cette journée est vraiment l’une des plus belles de ce parcours de deux semaines. D’ailleurs, je ne comprends pas trop pourquoi le parcours officiel de la Haute Randonnée Pyrénéenne ne passe pas par là ! Nous commençons par passer rapidement la Hourquette d’Alans, puis remontons un couloir d’éboulis raide et étroit pour aboutir à la brèche de Tuquerouye. La fin du passage se négocie à quatre pattes dans le pierrier ! C’est une belle étape de haute montagne.
La brèche proprement dite, la vue se découvre et nous apercevons le Mont Perdu juste en face de nous, derrière le lac du Marboré. Si je dois citer un point de vue à retenir dans cette randonnée, c’est bien celui-là ! À cette heure matinale, il n’y a personne, juste cet incroyable lac perché à 2600m d’altitude et le sommet impressionnant qui nous fait face.
Nous avions prévu de prendre un chemin passant près du sommet mais il s’avère que certains passages sont un peu trop exposés. C’est plus de l’alpinisme que de la randonnée et nous n’avons aucun matériel. Nous décidons donc de redescendre du côté de la vallée espagnole.
Nous passons ensuite sur un sympathique sentier balcon avec vue sur la vallée de Pineta avant de remonter raide en direction du dernier col de la journée. À cet endroit, la vue s’étend sur un immense canyon. Nous bivouaquons quelques kilomètres plus loin, seuls au monde entre les deux immenses falaises qui forment les bords du canyon. Le ruisseau est rempli de tritons alpestres, ça veut dire que l’eau est de très bonne qualité !
Jour 5 : Le labyrinthe à vaches
+ 1100 m / – 2300 m 28 km
De bon matin, nous parcourons encore quelques kilomètres dans le canyon avant de nous en extraire par un petit chemin qui monte raide en lacets. Il y a ensuite un passage un peu monotone où on doit franchir un col peu escarpé et envahi de vaches. La descente n’est pas de tout repos puisque nous perdons complètement au milieu d’une forêt. En effet, les vaches ont tracé de si nombreux chemins qu’il devient impossible de distinguer le vrai sentier ! Nous arrivons épuisés près du village d’Escuain pour une bonne pause dans la chaleur de midi. C’est que le soleil cogne dur en Espagne ! De ce fait, nous adoptons rapidement l’habitude de prendre une pause de deux heures à midi afin de laisser passer les heures les plus chaudes.
Après la sieste, nous continuons pour un temps dans le fond de vallée. La chaleur est assez écrasante et c’est un peu pénible avec les gros sacs à dos. Du coup, nous traînons un peu prendre une pâtisserie à l’hôtel de Lamiana. Le problème, c’est qu’il reste encore un bon bout de chemin à parcourir avant le bivouac prévu le soir !
Le soir tombe et nous sommes encore en train de longer un grand canal qui traverse toute la montagne à flanc. Celui-ci fait 7 kilomètres au bas mot ! Nous nous arrêtons donc en plein milieu dans l’un des rares endroits plats assez grand pour planter deux tentes. Au moins, avec le canal à côté, avoir de l’eau n’est pas trop compliqué…
Jour 6 : Bielsa et son barranco
+ 1600 m / – 850 m 19 km
Nous arrivons rapidement à Bielsa le matin, où nous faisons un bon ravitaillement car les sacs commencent à être dangereusement vides. Puis nous repartons le long d’un très joli chemin qui longe un barranco. La forêt est remarquable par la diversité des essences !
Plus haut, les arbres se clairsèment et nous avons un joli point de vue sur le Mont Perdu et le chemin que nous avons parcouru les jours précédents. Il faut ensuite passer des collines herbeuses sans trop d’intérêt et encore une fois transformées en un immense pâturage. En plus, l’eau est contaminée par les vaches et il n’y a quasiment aucune source à proximité. Nous campons finalement le long d’un petit replat herbeux au-dessus de la vallée suivante, à proximité du torrent. Heureusement que nous avons de quoi faire bouillir l’eau !
Jour 7 : la vallée du Rio Estos
+ 1050 m / – 1700 m 27 km
Nous commençons la journée sous un temps maussade qui tourne vite à la pluie. Il était prévu d’avoir une belle journée en altitude du côté du pic de Posets (en suivant la Haute Randonnée Pyrénéenne) mais le temps nous en dissuade. Nous partons donc pour suivre la longue vallée du Rio Estos. Celle-ci est plutôt jolie mais la pluie ne nous met décidément pas dans les meilleures conditions pour l’apprécier.
Le temps s’améliore au refuge d’Estos et nous permet d’admirer la vue tout en dégustant une bonne tarte. Un peu plus loin, des quantités de framboisier sauvages s’alignent le long du chemin et sont chargés de fruits : comme personne ne les récolte, nous en profitons allègrement !
Le fond de la vallée se fait plus étroit et s’encaisse le long d’une impressionnante gorge. À noter qu’il y a un magnifique lieu de bivouac près de la cabane de Santa Anna. Ceci dit, nous avons joué au héron de la fable et continué notre chemin.
En bas des gorges, nous arrivons dans la vallée de Bénasque. Nous plantons la tente dans un endroit tranquille près de la rivière. La nuit, un énorme orage se déclenche et met à rude épreuves les bâches de nos tentes. Nous sommes bien contents d’avoir planté le camp dans la vallée !
Deuxième semaine : sur la Haute Randonnée Pyrénéenne
Jour 8 : le pic de Molières et son superbe panorama
+ 1050 m / – 650 m 15 km
Nous passons à Bénasque de bon matin. Qu’est-ce que c’est agréable de retrouver de la « nourriture de luxe » pour randonneurs, c’est-à-dire des pâtisseries et des fruits ! Nous en profitons autant que faire se peut avant de repartir plusieurs jours dans la montagne.
Après quoi nous prenons un bus qui nous conduit au fond de la vallée, au refuge de Plan d’Estan. Le temps devient maussade et humide et nous nous retrouvons dans une brume très épaisse dès le départ. Nos premiers pas sur la Haute Randonnée Pyrénéenne s’annoncent mal…
Le chemin monte tranquillement le long d’une vallée qui doit sûrement être magnifique. Je dis sûrement car nous n’avons pas pu voir à plus de 10m de toute la journée. Le sentier se fait ensuite plus montagnard pour atteindre le point le plus haut de notre parcours, le pic de Molières. La vue sur le pic d’Aneto, point culminant des Pyrénées, est censée être fantastique. Voilà voilà…
En errant dans la brume au milieu des pierriers, nous croisons un autre français qui suit aussi la Haute Randonnée Pyrénéenne. Nous faisons un bout de chemin ensemble car il n’est vraiment pas facile de trouver sa route au milieu de ce brouillard. Il nous confirme que prendre l’orage d’hier sous la tente en altitude n’était pas une partie de plaisir ! Un peu plus loin, nous rejoignons d’autres randonneurs de la Haute Randonnée Pyrénéenne à un passage délicat où il faut passer une barre rocheuse.
Nous redescendons jusqu’au refuge de Molière, qui est une sorte de petite cabane en préfabriqué. Comme elle est déjà plein de monde, nous plantons la tente un peu plus loin. Le temps se lève et nous permet d’admirer ce superbe paysage rocheux de haute montagne.
Jour 9 : journée des lacs
+ 1100 m / – 1200 m 19 km
Grand beau temps dès le lever du soleil, ça nous redonne courage après la journée de la veille ! Nous descendons de bon matin dans la vallée de Molières. Celle-ci est très sauvage et parcourue de plein de petits ruisseaux qui donnent envie de s’arrêter tremper les pieds à chaque tournant du chemin.
Nous croisons rapidement l’entrée d’un tunnel transfrontalier, puis remontons de l’autre côté en direction du lac de Rius. Nous arrivons pile quand la brume qui s’était installée sur le lac se déchire pour laisser passer le beau temps. C’est vraiment superbe !
Pendant le reste du parcours, nous passons près de plusieurs lacs à la couleur remarquable. Après le Mont Perdu, c’est l’un de mes plus beaux souvenirs lors de cette randonnée. Comme il se doit pour les Pyrénées (un massif beaucoup moins fréquenté que les Alpes), il n’y a presque personne dans ce paysage idyllique. Nous passons au refuge de la Restanca où tout le monde s’entasse pour la soirée, et continuons notre route pour planter la tente près d’un joli petit lac un peu plus loin. C’est vraiment un endroit parfait pour planter la tente !
Jour 10 : les Aiguestortes
+ 1450 m / – 1400 m 23 km
Il a fait un froid de canard cette nuit, les tentes sont couvertes de givre ! Casse la ne tienne, nous partons quand même de bonheur car nous sommes impatients de découvrir le parc naturel des Aiguestortes. Comme son nom l’indique, il est truffé de petits lacs en tout genre. Nous passons deux cols avec de très belles vues sur divers lacs, puis longeons un ruisseau invitant à la contemplation. Nous préférons toutefois nous arrêter manger un morceau au refuge un peu plus loin.
L’après-midi, nous redescendons tranquillement le long d’un joli chemin bordé de conifères. La végétation et les nombreuses petites tourbières donnent un caractère assez unique à cet endroit !
Nous passons une route de col bordée de remontées mécaniques et décidons de continuer encore une heure afin de trouver un coin de bivouac plus charmant. Une bonne initiative : nous trouvons un endroit superbe près d’un petit lac complètement isolé. Cet endroit respire la tranquillité et la nature sauvage, nous passons une très belle soirée…
Jour 11 : Perdus sur la Haute Randonnée Pyrénéenne
+ 1150 m / – 1500 m 20 km
Nous commençons la journée par une descente en plein milieu d’un immense champ de myrtilles. C’est vraiment dur de se retenir de s’arrêter toutes les cinq minutes !
Nous passons un lac et le sentier se fait beaucoup moins bien tracé. C’est le début d’une longue et épuisante errance dans le maquis. En effet, bien que nous soyons en théorie sur le sentier de la haute randonnée pyrénéenne, dans les faits il n’y a quasiment aucune trace pour nous repérer. Il faut juste couper tout droit au milieu des divers pierriers, myrtilles et rhododendrons. Ça devient rapidement très fatiguant !
En plein milieu de nulle part, nous croisons une autre personne allant dans la direction opposée. Il s’avère que c’est aussi un français qui suit la Haute Randonnée Pyrénéenne ! Pas de doute, même si nous nous dirigeons uniquement au GPS, nous sommes bien sur la trace…
Nous atteignons enfin hors d’haleine un point où la végétation se clairsème et il devient plus facile d’avancer. Nous nous arrêtons prendre une pause à une magnifique cabane non gardée, où il ferait sûrement bon dormir une semaine le temps d’un petit séjour en montagne !
Il était prévu de continuer sur les crêtes mais le sentier de la matinée nous en décourage. Nous redescendons donc rapidement vers le village d’Isil (enfin un vrai sentier qui permet de marcher d’un bon pas !). Pas de supérette à Isil et nos provisions commencent à être faibles pour tenir jusqu’au village suivant… Mais il y a un restaurant, pas question de louper cette occasion ! Nous nous sommes régalés, je le recommande vivement. Évidemment tout restaurant paraît un luxe impensable quand on vient de plus d’une semaine de randonnée, mais je dois dire que celui-ci était quand même particulièrement bon !
À cause de l’affluence, nous finissons de manger à une heure plus qu’espagnole, mais cela nous permet d’éviter la canicule. Nous décidons donc de marcher jusqu’à assez tard pour profiter de la fraîcheur du soir. Le chemin longe de très belles gorges jusqu’au village d’Alos d’Isil. Nous continuons ensuite jusqu’au coucher du soleil pour atteindre un bel alpage avec vue sur la vallée.
Jour 12 : le Mont Rouge
+ 1500 m / – 1400 m 18 km
Nous commençons par un petit col bien raide et alpin, le Coll de la Cornella. De là, la vue sur le Mont Rouge (2864m) est superbe, c’est un beau paysage de haute montagne que nous retrouvons avec plaisir. Nous passons un deuxième col pour nous retrouver dans une belle vallée glaciaire avec de nombreux lacs. Comme le temps est superbe, sur un coup de tête nous décidons de monter jusqu’au Mont Rouge lui-même.
Nous suivons un petit chemin qui monte au gré des divers pierriers. Après une rude montée sous un soleil de plomb, nous débouchons au sommet proprement dit où la vue s’étend sur une bonne partie de la chaîne des Pyrénées. Cela rattrape largement notre panorama raté au pic de Molières !
Nous redescendons ensuite le long de cette longue vallée où les traces du glacier sur la roche sont encore bien visibles. L’ascension du mont rouge en plus nous fait faire une sacrée journée du point de vue dénivelé ! Nous nous arrêtons épuisés au très joli village de Noarre prendre notre repas au réchaud. Puis, les féculents ayant redonné quelques forces, nous continuons encore une heure pour trouver un très joli coin de bivouac en haut du village.
Jour 13 : Sauvés par le refuge de Certascan
+ 1100 m / – 2000 m 20 km
Le petit déjeuner est pour le moins frugal car nous n’avons plus grand-chose à manger. Notre dernier ravitaillement date de presque une semaine et nous n’avions pas prévu de passer si longtemps sans approvisionnement… C’est très dur pour le moral et pour l’estomac !
Le beau paysage qui s’offre à nous compense néanmoins l’absence relative de nourriture. De nombreux lacs aux couleurs azur constellent la montagne. Un peu plus loin, nous arrivons au refuge de Certascan à côté du lac de barrage du même nom. Bien que nous nous arrivions assez tôt, ils acceptent avec plaisir de nous servir un casse-croûte conséquent pour montagnards affamés. C’est délicieux et cela nous sauve bien la mise en cette période de famine !
Nous continuons la descente pour rejoindre un autre très beau lac d’altitude, dans lequel nous ne résistons pas à la tentation de nous baigner. Nous remontons ensuite un petit chemin en direction du port de l’Artigue, le col qui nous ramène en France. De l’autre côté, il faut descendre un très long pierrier un peu pénible avant d’arriver dans une belle vallée d’altitude. Nous sommes désormais en Ariège et la végétation comme les roches sont assez différentes du reste du trajet.
Nous descendons une pente raide couverte de fougères avant d’atteindre le village de l’Artigue, étape finale de mon parcours. En effet, je dois repartir dès le lendemain matin. Mes deux amis, quant à eux, continueront encore une journée pour atteindre Tarascon-sur-Ariège (vous pouvez voir leur parcours sur le GPX).
Nous trouvons un joli bivouac tranquille près du ruisseau de l’Artigue et je profite de cette dernière nuit en plein air. Ce paysage particulier me donne bien envie de revenir explorer l’Ariège dans une prochaine randonnée !
Épilogue : ce qu’il faut retenir de la Haute Randonnée Pyrénéenne
Le lendemain, je trouve rapidement un auto-stop qui m’amène jusqu’à Tarascon-sur-Ariège d’où je peux prendre le train pour Toulouse. De ces deux semaines dans les Pyrénées, je garderai l’impression d’une montagne très sauvage, bien loin de ces autoroutes à randonneurs que sont devenus certains coins des Alpes. Cela peut aussi jouer des tours en ce qui concerne l’approvisionnement… Si vous aussi vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de la Haute Randonnée Pyrénéenne, le meilleur conseil que je peux vous donner et de prévoir vos étapes avec grand soin, notamment en ce qui concerne la nourriture !
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