Le trek des trois cols, c’est un itinéraire au Népal à cheval sur plusieurs vallées qui franchit trois cols à 5500m : Kongma La, Cho La, Renjo La. Avec des vues fantastiques sur des géants tels que l’Everest, le Makalu ou le Lhotse, cet itinéraire de haute altitude récompensera vos efforts. Dans ce compte-rendu, je vous donne ma version du trek tel que je l’ai parcouru en solo. J’espère qu’il vous donnera envie d’y aller à votre tour !
Riepilogo
- Alcuni suggerimenti
- Prima parte: la montagna di mezzo, andando a Namche Bazaar.
- Seconda parte : autour de l’Ama Dablam.
- Parte terza: Gokyo.
- Parte quarta: da Namche a Jiri.
Alcuni consigli per il trekking dei tre passi
Un avvertimento: questo articolo sul Trekking dei Tre Passi è un racconto di viaggio e non è in alcun modo una guida, non prendete alla lettera il mio percorso e le mie tappe! Posso però darti qualche breve consiglio. Se desideri informazioni più pratiche puoi ad esempio consultare le pagine che ho utilizzato personalmente: romlands, a metà strada ovunque, nomadjoseph, triptine. Sur place, je me suis beaucoup appuyé sur l’excellent livre de Cicerone.
Perché i tre passi camminano?
Je suis un inconditionnel des Alpes, et je reste convaincu que les randonnées les plus belles et les plus sauvages que j’ai faites sont dans ces montagnes. Jetez donc un coup d’oeil à ma section ottimi percorsi ! Si vous souhaitez découvrir la montagne, je vous encourage à explorer d’abord les Alpes. En plus, c’est meilleur pour l’empreinte carbone. Cependant, si comme moi vous commencez à avoir parcouru les Alpes en long, en large et en travers, alors l’Himalaya devient intéressant. Les paysages, les Népalais, la faune et la flore, et surtout la très haute montagne avec ses sommets mythiques : un monde les sépare des Alpes. Question photographie, l’air est d’une pureté sensationnelle. J’en profite pour faire un peu de pub pour ma section des foto del Nepal !
Quando partire?
Deux périodes sont idéales : au printemps en mars-avril, et en automne en octobre-novembre. Toute la saison estivale est difficilement praticable en raison de la mousson (qui tend à déborder sur le début du mois d’octobre désormais avec le changement climatique). Le temps est généralement meilleur en automne, mais il y a beaucoup de fleurs au printemps
Come arrivare là ?
Il faut d’abord se rendre à Kathmandu. Puis plusieurs solutions s’offrent à vous : avion pour l’aéroport de Lukla (ce que font la majorité des trekkers, car c’est plus court) ou bus/jeep pour Jiri ou Salleri (prévoir une journée complète de voyage). C’est cette deuxième option que j’ai choisie, en allant à Phaplu à côté de Salleri. On peut réserver facilement un trajet du jour au lendemain à Kathmandu, par exemple à l’endroit où vous logez. A noter qu’une route est en construction jusqu’à Kharikhola, peut-être sera-t’il possible d’aller en jeep jusque-là dans le futur (on m’a informé que c’était déjà possible, mais que la route était tellement détruite que ce n’est vraiment pas une option recommandable).
C’est difficile ?
La plus grande difficulté sur le trek des trois cols est de randonner à haute altitude, les chemins étant faciles à suivre. Pour s’y préparer, il faut s’acclimater : à partir de 2500/3000m, dormir chaque jour (en théorie) seulement 300m au-dessus de la nuit précédente. En pratique, il faut surtout surveiller sa forme physique et aller plus ou moins vite en fonction de cela. En lisant mon récit, vous verrez que j’ai essayé d’aller un peu trop vite, ne faites pas comme moi ;). Si le moindre symptôme de mal de l’altitude se manifeste, redescendre immédiatement.
C’est dangereux de partir seul ?
À Kathmandu, de nombreux Népalais essayeront de vous convaincre qu’il vous faut un guide. Parfois en mentant, j’en ai vu un me dire qu’il fallait du matériel d’alpinisme et des cordes pour faire le trek des trois cols, c’est parfaitement faux. Pour peu qu’on soit un bon randonneur autonome, je pense qu’un guide n’est vraiment pas indispensable voire pas utile. Ma philosophie est plutôt de découvrir les choses par moi-même en solo et je n’aurais pas apprécié la randonnée de la même manière avec un guide. Le chemin étant très parcouru, si vous avez le moindre problème vous pouvez toujours demander de l’aide (je pense que je n’ai jamais passé une heure sans voir quelqu’un). A vous de voir ce qui vous convient le mieux.
Hai bisogno di attrezzature pazzesche?
Quand on randonne sur le trek des trois cols on voit des gens habillés de pied en cap d’Arcteryx… Je suis parti avec ma bonne vieille doudoune Decathlon et un sac de couchage 15 degrés. Comme on trouve des hébergements à chaque heure de marche et qu’ils proposent tous des chambres avec couverture bien chaude, un sac de couchage plus lourd ne m’aurait servi à rien. Le seul composant un peu “technique” qui est utile sont des mini-crampons pour passer le petit glacier facile avant le Cho La pass. On peut les acheter à la boutique Kalapatthar à Kathmandu (demandez où c’est, elle est bien cachée mais vaut le détour). Un autre composant utile est un filtre à eau, qui vous permettra de boire l’eau du robinet sans tomber malade. J’ai personnellement acheté le Sawyer Spremi.
Quand est-ce qu’on mange ?
Il y a des hébergements très régulièrement le long du chemin. La cuisine est presque toujours maison, cela prend par conséquent un peu de temps mais l’attente est largement récompensée. Dans les indispensables, il y a le Dahl Bat : riz, légumes grillés/bouillis et soupe de lentilles. Il n’y en a pas deux pareil et on a toujours droit à une seconde portion ! Pour le midi, j’ai souvent pris le Sherpa Stew, une bonne soupe avec plein de légumes et des pâtes.
Je vous invite à vous référer aux liens que j’ai donnés si vous avez plus de questions sur l’organisation du voyage. Vous pouvez aussi me contacter par le formulaire de contact présent sur la pagina iniziale e ti risponderò con piacere. È ora della storia!
I tre passi si percorrono in solitaria. Prima parte: la montagna di mezzo, direzione Namche Bazaar.
Il primo giorno. Cattive impressioni a Kathmandu.
Arrivo nella capitale
Prendo un volo da Dubai a Kathmandu. Puoi ammirare la potenza del petrolio a Dubai e le sue fontane in mezzo al deserto. Prima visione dell'Himalaya dall'aereo: ci diciamo "wow, c'è l'Everest", e poi cinque minuti dopo scopriamo che c'è tutta una fila di vette ancora più alte a una certa distanza, e poi un'altra e un'altra ancora… È infinita e immenso…
Il visto si fa in 10 minuti e 54 euro. Assalito dai taxi all'uscita dell'aeroporto, sono comunque riuscito a ottenere indicazioni per la fermata dell'autobus. Una mucca simpatica mi lecca lo zaino mentre aspetto. Non capisco cosa stia succedendo: passano decine di autobus, il portiere grida qualcosa e se nessuno segnala, l'autobus parte altrettanto velocemente. Non sapendo quale autobus prendere, salgo su uno scooter che per 150 rupie mi porta a Thamel. Senza casco ovviamente. Il codice della strada è inesistente o incomprensibile. L'inquinamento atmosferico mi fa piangere sullo scooter.
Richieste varie
A Thamel, je suis assailli de toutes part par des gens voulant me vendre une chose ou l’autre. C’est beau mais pas moyen de rester tranquille 5 minutes. J’achète un joli tableau 3000 roupies. On m’explique maintes fois le principe des mantras et on me montre tous les temples de la ville. « Good karma, we must give for anything received ». Cela n’empêche pas l’autre de me demander 4000 roupies quand je lui en donne 500 pour la visite guidée qu’il m’a fait… La boutique Kalapatthar vaut le détour : on se fraie un chemin dans une cohue compacte pour trouver un type qui trône sur une pile de matériel de trekking et qui négocie à qui mieux mieux… Petits crampons achetés 700 roupies. Pas de bus pour Phaplu malheureusement, tout le monde me dit qu’il n’existe plus. Je loue une jeep à l’auberge de jeunesse pour 2800 roupies.
Deuxième jour. De l’utilité d’une jeep.
+ 700 metri / – 500 metri 11 km
Alzarsi all'alba
Partenza in jeep alle 4:30 con un australiano, un canadese, due nepalesi e una coppia francese. Sulla strada per il trekking dei tre passi! Durante il viaggio ho scoperto:
- Perché a Phaplu vanno solo le jeep e non gli autobus
- Qu’il y a des rivières avec un lit tellement large que ça fout les jetons
- Che non dovresti nemmeno provare i piatti "leggermente piccanti".
- Che ci sono francesi che hanno passato la vita viaggiando ai quattro angoli del mondo, che si recano per la quinta volta in Himalaya con il trekking dei tre passi, ma che non sanno nemmeno cosa siano gli Appennini e raramente vanno in Alpi
- Che quattro persone possono stare sul sedile posteriore senza problemi
- Quella musica nepalese può essere molto, molto (molto) ripetitiva
Prime impressioni
La prima vista dell'Himalaya è incredibile, le vette sembrano librarsi nel cielo perché sono così alte. Lascio i miei compagni di jeep a Phaplu e cammino un po' la sera per raggiungere Ringmu. Inizia il cambio di scenario e mi dico che questo trekking dei tre passi sarà davvero un viaggio straordinario: paesaggi da cartolina, nepalesi sui sentieri con grandi ceste in spalla, sole che tramonta su montagne che ingenuamente prendo 8000 ma che sono “solo” 6000-7000…
Mi fermo alla prima locanda che trovo a Ringmu al calar della notte, questa sarà la mia tappa più “autentica” del viaggio: vengo ospitato dal nonno in una stanza sul retro dove viene cagliato il latte. Chiacchiero con due nepalesi che si sono fermati anche loro lì. Anche loro fanno trekking, stupidamente pensavo che fosse un'attività riservata ai turisti stranieri ricchi come me che hanno tempo da perdere! Il Dahl Bat è più che sufficiente in quantità, con fettine di carote appena raccolte dall'orto che sono molto gustose. Pago 1000 NPR per il pasto e la notte. In questo momento mi sento derubato (i due nepalesi sembravano nemmeno pagare), ma in effetti sarà il conto più leggero del viaggio.
Terzo giorno. Una valle idilliaca.
+ 1650 metri / – 1800 metri 19 km
Le silence est d’or
Partenza alle 7, aria fresca, faceva freddo. A colpire è soprattutto il silenzio! Nessun rumore di motori o di aerei come sempre nelle Alpi... Il cielo è incredibilmente puro, i ghiacciai risplendono. Passaggio di un “piccolo” passo a 3000m. Stupenda discesa di villaggio in villaggio, la vegetazione diventa tropicale, arrivo in quelle che presumo siano risaie (infatti apprenderò poi che è il miglio quello che crescono qui). Prendo il chapati perché penso che sia un contorno del pane. In realtà sono dolci, ma la farina ha un sapore! Che da noi è scomparso da tempo con le nostre farine troppo setacciate. Provo anche lo stufato Sherpa, questa zuppa di verdure (carote, patate, cavoli, ecc.) e la pasta è un must, diventerà il mio menù preferito per il pranzo.
Atmosfera tropicale
Attraverso il primo ponte sospeso, è tutto metallico, lontano dall’idea ingenua dei traballanti ponti di corda. Rientrare nel caldo è difficile... Ma è bellissimo, l'atmosfera mi ricorda le Hawaii. Ci sono molte piante che non conosco affatto. Sui sentieri vedo quasi solo nepalesi, quasi nessuno straniero. I bambini sono curiosi e carini. Le valli sono immense, è difficile per l'occhio misurarle, ma i piedi sì. È idilliaco, sembra che sia bello vivere in queste case colorate, tutti hanno un sorriso. I giardini delle case sono veri e propri gioielli, curati al millimetro e pieni di fiori. Non mi aspettavo questo aspetto della “bella vita in montagna”!
Oltrepasso un piccolo monastero ad un passo: bisogna girare in senso orario. Il villaggio di Kharikhola è molto vivace, per la prima volta incontro moltissimi stranieri. Un bazar vende pentole e oggetti vari da cucina… Proseguo fino alla frazione di Kanre dove mi fermo nell'unico lodge aperto. E' un po' più "alberghiero" di prima: ho una stanza con 2 letti tutta per me. In effetti questa è la norma sul percorso dei tre passi, non me lo aspettavo, pensavo di alloggiare in una camerata. Ma stasera sono solo. Il villaggio è molto tranquillo, non si sente alcun rumore. Mangio riso fritto con formaggio (meh) e una frittata (gnam). E l’eterno chai…
Quatrième jour. Arrivée sur l’autoroute.
+ 1700 metri / – 1550 metri 23 km
Incontro con i portieri
Je me lève à 7h15, j’ai trop dormi ! Montée au frais dans une belle forêt. Je longe une route qui n’est ni marquée sur la carte ni indiquée dans le guide du trek des trois cols, elle doit être toute neuve. Je croise les premiers porteurs plus loin : quelle masse de bagages ! On entend une poule au milieu, mais on ne la voit pas… Plus loin des ânes, que je croiserai en quantité tout le long de la journée. Les sabots, cela glisse sur la roche humide. Les sherpas les « encouragent » avec un bâton, parfois un peu violemment. Ils sont également très doués pour le lancer de pierres sur la croupe d’un animal récalcitrant et hors de portée du bâton.
Una competizione Dahl Bat
Le trafic sur la route est multiplié par 100 le matin, par 1000 l’après-midi après le croisement pour Lukla. Cela monte et descend tout le temps, c’est fatiguant. Les gamins marchent à une vitesse… Pour le repas du midi, je m’arrête dans un restaurant où une mamy est toute seule à faire le service. Cela tombe bien, je suis le seul client. La mamy part cueillir des herbes et légumes frais, met 30 minutes à préparer le Dahl bat, c’est excellent. Puis elle s’asseoit et se regarde tranquillement des vidéos Youtube… Choc des cultures. Les népalais marchent sur les sentiers téléphone à la main, pour écouter des chansons ou pour passer des appels tout en guidant leurs ânes ou yaks.
Les villages après Lukla sont véritablement blindés de touristes en route pour le camp de base de l’Everest, je continue jusqu’à Bangkar. On me fait payer un obscur droit d’entrée 2000 NPR. Lodge sympathique (poêle allumé pour la première fois, et ça fait du bien !), vue délirante sur un pic qui doit être le Kusum Kangguru. Je ne suis pas le seul étranger pour la première fois, il y a aussi une argentine qui veut faire le Kalapatthar et le trek des trois cols. J’essaie les Momo, sorte de raviole nationale du Népal : c’est excellent, mais trop peu.
Quinto giorno. Arrivo in alta quota.
+ 1800 metri / – 900 metri 16 km
Turisti e facchini
J’essaie le petit déjeuner (pancake + tsampa porridge, qui est fait avec une farine locale), ça remplit bien mais je pars après 8h. Départ au milieu des champs, on est encore dans des villages bien habités. Le chemin est vide au début mais se peuple progressivement. Que de porteurs avec des sacs énormes suivis de touristes avec une ceinture-banane… Cela me fait mal au cœur, j’aimerais bien les voir porter leur matériel, ils prendraient moins de choses inutiles. D’autres porteurs transportent des marchandises pour les refuges du trek des trois cols, l’un d’entre eux nous dit qu’il porte 90kg, c’est juste inimaginable. Ils ont un système ingénieux pour porter qui repose sur la tête, cela doit permettre de bien répartir le poids sur la colonne vertébrale.
J’entre dans le parc national de Sargamatha, 3000NPR. Cela devient beaucoup plus sauvage : je parcours une belle vallée remplie de pins avec un gros torrent qui crache bien. Je traverse quelques ponts suspendus impressionnants. J’ai bêtement oublié la clé de mon hôtel de Kathmandu dans ma poche, je la refile à un Néerlandais pour qu’il la ramène là-bas (en fait il ne le fera jamais, je me retrouverai à payer une réparation pour le pauvre type de l’hotel qui n’avait pas fait de double). La montée est très belle au milieu des pins, mais il y a beaucoup de trafic. Je passe le checkpoint pour le permis du parc national, le type a l’air de débarquer, il prend 15 minutes pour passer une carte sur un lecteur.
Bazar di Namche
J’arrive à Namche Bazaar, bizarrement la ville est vide, je dois être en avance sur la vague de touristes. Les vendeurs du bazar sont désoeuvrés. J’aime beaucoup l’ambiance de cette cité qui se dresse fièrement face aux montagnes, drapeaux flottant au vent… L’altitude se fait sentir et la ville est pleine d’escaliers… Mais quel panorama ! C’est la première fois que j’ai une vue sur pas mal de sommets à la fois. Repas dans un resto très confortable. Puis je vais jusqu’au point de vue de l’Everest, avec la statue de Tenzing Norgay, et là… Fantastique. J’en ai les larmes aux yeux. Le plus impressionnant est l’Ama Dablam : le Cervin peut aller se rhabiller, à côté.
Je continue sur un gros chemin très facile et panoramique, en sautant l’arrêt recommandé pour l’acclimatation à Namche puisque je suis en forme. A Senasa, je décide de continuer jusqu’à Phortse puisque les jambes fonctionnent toujours et je ne ressens pas trop les effets de l’altitude. Je ne passerai donc pas par Pangboche qui est le sentier « classique » du trek des trois cols, mais par le chemin juste en face. La journée du lendemain me prouvera que j’ai fait le bon choix.
Luci della sera
Après 15h, il n’y a plus personne sur les sentiers : que les gens sont bêtes ! À cette heure les lumières sont magnifiques et j’ai vue sensationnelle sur les sommets avec la lune. La végétation devient d’altitude. Je passe un autre « petit » col à 4000m. Dans la descente, je croise le bouquetin local (ou tahr de l’Himalaya) : le mâle est énorme, c’est impressionnant. Je m’arrête à Phortse Tanga car l’endroit m’inspire : petite cabane qui fume au milieu des pins, non loin d’un torrent qui s’engage dans des gorges en rugissant. La végétation semble hivernale pour la première fois, les arbres en face Nord n’ont plus de feuilles. Bon Dahl bat qu’on me ressert en abondance évidemment, salle très cozy et bien chauffée, c’est rare.
Le trek des trois cols en solo. Partie deux : autour de l’Ama Dablam.
Sixième jour. De l’utilité de l’acclimatation.
+ 1650 metri / – 1250 metri 13 km
Incontro con la fauna locale
Départ à 7h avec un bon pancake dans le ventre. Il fait bien froid, le sol est complètement gelé. Dans la montée, je croise un petit ongulé tacheté pas peureux, qui s’avère être un porte-musc de l’Himalaya. Puis c’est le festival : je vois l’ongulé une deuxième fois, des yaks et surtout le monal de l’Himalaya, le magnifique oiseau emblématique du Népal ! Il est bleu vif, c’est tellement beau. (Question : un monal, des monaux ?). Un moine passe en marmonnant des prières dans le silence de l’air gelé. Le village de Phortse est très beau au soleil levant. Yaks qui courent dans les rues…
Puis c’est une portion plus ou moins à flanc pour rejoindre Pangboche, très panoramique. Je recroise les tahrs. Il n’y a plus d’arbres, mais une végétation d’altitude seulement. Arrivé à Pangboche vers 10h30, je mange un Sherpa Stew dans la lodge en face du temple. L’ambiance n’est pas top, tous les népalais font mine de m’ignorer.
Volendo andare troppo veloce...
Prendo una stanza e vado a camminare lungo il ruscello per vedere quanto in alto riesco ad arrivare. Mi dico che sarà un buon allenamento per il trekking dei tre passi. Raggiungo una bandiera, camminare diventa sempre più difficile, non raggiungerò mai la piccola vetta prevista a 5200m… mi imbatto in un branco di tahr tranquilli a 5000m, mentre riesco a malapena a mettere un piede davanti all'altro. In lontananza, uno sherpa trasporta una borsa enorme... incredibile.
All'improvviso divento debole, mi gira la testa, come se stessi per svenire. Torno subito giù. Respiro affannosamente e mi sento male, non riesco a muovere le mani. Fortunatamente in 15 minuti mi ritrovo molto più in basso e mi sento meglio. Non credo si sia trattato di mal di montagna, ma solo di disagio dovuto alla mancanza di ossigeno... La cosa più sorprendente è che sia successo all'improvviso, senza preavviso. Ho provato a fare troppo: con un po' più di acclimatazione, questo non succederà più.
La sera scatto delle belle foto nel villaggio. Nel rifugio, dopo il tramonto, senza luci e senza fornelli accesi... mi dico che sarà sicuramente molto spartano, ma finalmente alle 5:45 tutto è sistemato. essendo l'unico turista, ho l'impressione di essere l'intruso in famiglia, è spiacevole. Rimango fino alle 20 ad ascoltarli chiacchierare ignorandomi, poi vado a letto.
Septième jour. Le camp de base de l’Ama Dablam.
+ 1450 metri / – 1150 metri 18 km
Le matin à 7h il n’y a personne, alors que mes hôtes m’avaient dit préparer le petit déjeuner à 6h30… Cet endroit est décidément peu recommandable. Je pars en leur laissant l’argent sur la table. Petit déjeuner toast + omelette + pommes de terre dans le bas du village, très bon. Départ pour le camp de base de l’Ama Dablam : on traverse un torrent au lit impressionnant, puis on monte doucement dans ce qui ressemble à des alpages bucoliques. J’ai des vues magnifiques sur des tas de gros sommets dont j’ai du mal à retenir les noms. Je ne me lasse pas d’admirer l’Ama Dablam : je pense que c’est le plus beau pic que je connaisse. Il me fait penser au Cervin.
Esperienze in alta quota
Arrivo al campo base dopo un piccolo ruscello. È una vera città: ci sono dalle 100 alle 200 tende. Da lontano si sente l'odore dell'incenso che devono essere bruciati lì. Proseguo sulla cresta per raggiungere un punto panoramico a 5000m. Respirare diventa di nuovo molto difficile, ma dalla mia esperienza del giorno prima ho imparato: uso i muscoli solo al minimo, non c'è abbastanza ossigeno per uno sforzo prolungato. Arrivo a 5000m ma mi gira un po' la testa. Faccio ancora in tempo a scattare una foto al panorama prima di ridiscendere: è stupendo, siamo davvero circondati da vette che superano i 6000m.
La discesa è veloce, al rifugio del campo base mangio una semplice zuppa ed una buonissima torta. C'è un sentiero che sembra una scorciatoia per Dingboche ma su consiglio di una guida non lo prendo: cadono troppi sassi, mi dice. Faccio quindi un intero giro di andata e ritorno con un bel dislivello e comincio a maledire la guida quando vedo di traverso che il sentiero sembra perfettamente percorribile. Ma più avanti mi rendo conto che aveva ragione: l'altro sentiero deve o attraversare un grande torrente di ghiacciaio ostile, oppure superare una grande morena che non si presenta molto invitante. Concludo la giornata andando a Dingboche attraverso un sentiero piano-piano con panorami mozzafiato, soprattutto con gli incredibili colori di fine giornata.
Un rifugio accogliente
À Dingboche, la lodge est de loin la plus confortable et la mieux chauffée que j’ai eue (première fois que je n’ai pas les pieds congelés dans la salle de séjour, et je tombe même le pull !). Ambiance très sympa, gens accueillants, par contre c’est blindé de monde. Il y a un crachoir au bout de la salle et les népalais s’en servent ! Le thé au citron est devenu ma boisson favorite, j’en prends un thermos complet. J’ai bien dû boire 4-5L d’eau aujourd’hui. Je ne ressens pas trop les 4300m d’altitude, une légère gène à respirer peut-être. Dans la salle, les gens commandent des spaghettis et des pizzas : WTF. Je joue aux cartes avec un groupe très sympathique et multiculturel (US-Brésil-Israel) qui est aussi sur le trek des trois cols. Le repas n’est pas très bon.
Huitième jour. Les effets de l’altitude.
+ 900 metri / – 900 metri 9 km
Una giornata breve
Je démarre à 7h après un petit déjeuner vraiment pas très bon pour aller au Nangkartshang peak (5089m). Jolie montée au soleil levant. On a l’impression de s’élever dans l’espace, l’air est tellement clair… Près du sommet je retrouve cette sensation d’être comme un poisson hors de l’eau. J’essaie de respirer mais rien ne rentre. Je ne fais pas les derniers mètres, dommage, mais l’avertissement des fourmis dans les mains comme l’autre jour est suffisant. Je commence à m’inquiéter pour les 5500 du premier col du trek des trois cols, vu que je n’arrive même pas à dépasser les 5100. J’ai sans doute voulu aller trop vite dans mon acclimatation… Le trek des trois cols aura-t’il raison de moi ?
Mangio a Dingboche in un ristorante che sembra servire principalmente nepalesi: quando entro mi guardano con uno sguardo strano. Il samosa è troppo piccante per i miei gusti e la zuppa troppo salata. Proseguo poi verso Chukhung. È carino ma all'improvviso mi sento molto stanco e il sole picchia, come se volesse spaccarmi il cranio... Decido di voltarmi e dormire a Dingboche, è più sicuro.
Au Yak Hostel de Dingboche, je passe l’après-midi sous la couette, je suis vraiment épuisé, cela doit être l’effet de l’altitude même si je n’ai pas fait grand-chose dans la journée. Dans la salle commune, je rencontre un népalais qui adore la France et un colombien qui marche au même rythme que moi (5 jours pour arriver à Dingboche). Il veut tenter l’Island Peak. Le repas n’est pas bon et cher : c’est une constante à Dingboche !
Nono giorno. Il Chukhung Ri.
+ 1000 metri / – 600 metri 9 km
Petit déjeuner de chapatis avec du beurre… Rance ! Je refais le chemin vers Chukhung au petit matin, cela va beaucoup mieux que la veille, je profite du paysage cette fois. Pancake au miel à Chukhung, c’est bien mieux ! Je pars pour le Chukhung Ri au milieu de quelques autres groupes de randonneurs. Le chemin est très facile, étonnamment sableux au départ. Je parviens à trouver un rythme régulier qui m’amène presque jusqu’au col à 5360m. Juste avant le col, j’ai encore cette sensation d’étouffement et les derniers mètres sont très difficiles… J’ai peur de manquer de m’évanouir encore une fois ! Mais le col est finalement atteint, le panorama est fantastique. Surtout le Lhotse qui domine complètement la scène. Je prends quelques photos/vidéos avec les randonneurs sympathiques qui sont montés avec moi, puis je redescends vite fait. Cela va tellement vite en sens inverse…
Cambio di programma
Meritato riposo al lodge. Il giorno dopo, alla fine, non penso di fare il Kongma La (primo passo del trekking dei tre passi) ma di attraversare la valle: 5550 m mi sembrano irraggiungibili a meno che non mi prenda un giorno in più di acclimatazione, e non voglio a girare in tondo a Chukhung... Del resto non mi piace nemmeno andare così in alto: la luce è troppo forte e la sensazione di trascinarmi come una lumaca mi è francamente spiacevole. Le alte montagne sono sublimi, ma scopro che ultimamente (una volta non è consuetudine) preferisco le medie montagne: questi primi giorni prima di raggiungere Namche erano così esotici! Ho un giorno in più a causa del mio mancato acclimatamento, ho diverse scelte per il resto degli eventi:
- Rimani ancora un giorno a Chukhung per fare il pass (meh)
- Vai a Kala Patthar e fatti una passeggiata in mezzo a tutta quella gente che vuole vedere l'Everest da vicino (bla bla)
- Trascorri un giorno in più in mezza montagna verso Salleri (sì!)
Je choisis donc la troisième possibilité. Le soir, le repas n’est pas trop cher et plutôt bon à la lodge tout au bout du village.
Decimo giorno. Il trekking dei tre passi si trasforma nel trekking dei due passi.
+ 800 metri / – 700 metri 18 km
Bain de foule en allant vers l’Everest
Départ après un porridge à la cannelle plutôt bon. J’ai une vue fantastique sur l’Ama Dablam le matin. Je redescends à Dingboche puis je prends la route normale du camp de base de l’Everest. C’est l’horreur : je suis au milieu de files entières de randonneurs à l’infini. Du coup, je ne profite pas vraiment. Je prends un sherpa stew vraiment pas très bon au bas de la moraine du Khumbu. Je décide de faire un petit tour jusqu’à Lobuche avant d’aller à Dzongla, au pied du Cho La pass (deuxième col du trek des trois cols). Les vues sont relativement jolies mais elles ne m’enchantent pas.
Ritorno su una montagna meno popolata
Tout change quand je quitte le chemin du camp de base de l’Everest pour aller vers Dzongla : je profite de vues superbes sur la vallée de Dingboche et l’Ama Dablam en arrière-plan. Après un tournant, d’un coup s’offre une vue inoubliable sur les plus de 1000m de paroi verticale du Cholatse et le lac glaciaire à son pied. C’est génial, il n’y a plus personne, et la montagne est aussi plus verte, moins caillouteuse. La lumière est incroyablement crue, le soleil aveugle et l’ombre est d’un noir d’encre. J’ai racheté des lunettes de soleil car les miennes ont cassé, je ne pourrais pas survivre sans. Le soir un peu de brume se lève, c’est sublime avec ce soleil si intense, un monde en noir et blanc.
Concludo con una piccola salita, a fine giornata faticosa, a 4800m prima del rifugio. Incontro un indiano esperto di trekking (gestisce un sito di trekking!) e un tedesco molto amichevole. Quest'ultimo ha davvero girato il mondo per il suo lavoro, è pazzesco! Il rifugio invece è molto caro, 850NPR il Dahl Bat.
I tre passi si percorrono in solitaria. Terza parte: Gokyo.
Undicesimo giorno. Il ghiacciaio Ngozumpa.
+ 800 metri / – 900 metri 12 km
Il passo Cho La e il suo ghiacciaio
Partenza alle 6:30, c'è un incredibile sole che sorge su Cholatse. Di notte l'acqua nelle mie bottiglie si ghiacciava, fortunatamente le coperte sono spesse. Supero alcune valli dall'atmosfera alpina, poi inizia la dura salita. Sono sempre senza fiato, la gente mi raggiunge. Il paesaggio diventa molto minerale. Arriviamo ai piedi del ghiacciaio che dobbiamo attraversare, sono contento di avere i miei mini ramponi, la partenza è ripida sul ghiaccio. Infine sul ghiacciaio è quasi più facile perché riesco ad avere un ritmo regolare.
La morena
Arrivé au deuxième col du trek des trois cols, il y a plein de monde et la vue n’est pas extraordinaire malheureusement… Mais j’ai quand même bien aimé cette montée. La descente est d’abord raide puis c’est un long passage sans intérêt dans des herbages. Soupe de légume pas très bonne à Dragnag. Puis c’est la traversée du glacier Ngozumpa et là c’est tout bonnement le section la plus impressionnante de tout le parcours du trek des trois cols : c’est une immense rivière de cailloux, un véritable labyrinthe où se terrent des lacs dissimulés derrière des montagnes de pierres. Des cailloux tombent en permanence, au fur et à mesure que la glace fond. Et tout cela vient du Cho Oyu, qui est tellement loin à l’horizon…
Arrivo a Gokyo
Per fortuna il sentiero è ben segnalato ed evita i punti dove rotolano i sassi. Dopo questa lunga ed estenuante traversata morenica, arrivo a Gokyo. Nessuno mi ha mentito: è uno dei posti più belli del percorso. Il lago è di un colore... Sto alloggiando in un elegante edificio a più piani, la stanza costa solo 200 NPR. Ma capisco perché quando vedo il menu: il Dahl Bat costa 900 NPR! Ma questo è eccellente, e fanno anche dei dolci da urlo, tra cui una brioche ai mirtilli che è davvero pesante.
Dodicesimo giorno. Esplorando Gokyo.
+ 800 metri / – 800 metri 15 km
Rimango a Gokyo ancora un giorno per visitare la zona, alloggiando nello stesso lodge perché lì si mangia molto bene nonostante il prezzo elevato. Gokyo Ri sale al mattino: sono molto meno affannato di prima, è pazzesco, ora riesco a mantenere un ritmo migliore in salita. In vetta, il panorama più sublime del trekking dei tre passi. Cho Oyu, Everest, Lhotse, Makalu, l'immensa morena e il lago, per non parlare delle innumerevoli altre vette: è fantastico. Ma fa un freddo gelido...
Je redescends en moins d’une heure, mange un délicieux Sherpa stew, et pars pour visiter les lacs plus haut dans la vallée. C’est une randonnée assez tranquille qui suit la moraine, il n’y a presque personne. J’arrive au deuxième lac, la sensation de « paumitude » est totale, c’est vide et immense. Belles vues sur le Cho Oyu au retour. Le lendemain je passerai le Renjo La et c’en sera fini de mon séjour en altitude : il ne me restera plus qu’à redescendre jusqu’à Salleri et prendre la jeep ! Je dois dire que je ne serai pas mécontent de redescendre, marcher en altitude est bien plus fatiguant que ce à quoi je m’attendais. Du coup, mes étapes sont courtes (cela se voit bien sur le GPX !) et je ronge mon frein.
Treizième jour. Changement d’atmosphère.
+ 750 metri / – 2050 metri 23 km
Il passo Renjo La
Départ à 6h30 pour le troisième col du trek des trois cols. Il faisait moins froid dans les chambres à Gokyo qu’ailleurs pour la même altitude, le lac doit tempérer un peu le climat. Le début de montée est bien frais et peu à peu se dévoile un beau point de vue sur l’Everest. La deuxième partie de montée est plus raide et dure… Rien à faire, je ne prends pas plaisir à monter dans cet air raréfié avec l’impression que rien ne rentre dans mes poumons. Pas sûr que je revienne un jour à ces altitudes, ou alors il faudra que j’y passe beaucoup plus de temps pour m’acclimater.
Adieu l’Everest…
Finalmente si raggiunge Renjo La, sontuosa vista di Gokyo e degli 8000m. E' l'occasione per salutarci definitivamente... Discesa veloce e piacevole in un paesaggio che potrebbe ricordare quello alpino, con laghi glaciali. Mangio uno stufato Sherpa al primo villaggio che attraverso, poi scendo gradualmente in questa immensa valle che porta dal Nepal al Tibet. È incredibile: dopo le 14 non ci vedo proprio nessuno escursionista.
Ritorno ai cieli più caldi
Si accumula qualche nuvola e trovo con gioia un cielo a quota più bassa, più umido e che filtra meglio la luce del sole. Non avrai più la sensazione di essere nello spazio! Luci molto belle alla fine del pomeriggio. Supero Thame, un bellissimo villaggio su una terrazza circondata da torrenti, poi un'impressionante gola. È sera e trovo il posto semplicemente stupendo: un piccolo bosco di ginepri su pendii molto ripidi con cime innevate che di tanto in tanto si intravedono nella nebbia. È molto tranquillo, possiamo sentire il canto degli uccelli. Mi sembra di vivere di nuovo, preferisco sicuramente la montagna medio-alta.
Dans un village, un énorme « Whooof » me fait sursauter : c’est un monal qui est passé en volant juste au-dessus de ma tête ! J’en vois d’autres plus loin dans la forêt. Je finis par m’arrêter dans une guesthouse à Thamo, un peu avant Namche. C’est sans comparaison l’endroit le plus confortable de mon séjour : maison solide et bien isolée qui ne donne pas l’impression de vouloir s’effondrer à la première secousse, chambre et toilettes ultra-propres, électricité et eau courante, 3G. L’ambiance est sympa en plus, je discute avec des népalais qui trekkent aussi.
Il cammino dei tre passi. Parte quarta: da Namche a Jiri.
Quattordicesimo giorno. Una cosiddetta discesa.
+ 850 metri / – 1700 metri 21 km
Namche al mattino
Je pars avant que le soleil n’atteigne la guesthouse, il fait toujours froid, le sol est gelé. C’est très beau, j’admire un paysage de forêt entre des magnolias et des conifères. Pas de monal cette fois mais je pense en entendre au loin. Toute cette belle forêt moussue me revivifie. Puis brutalement j’arrive au-dessus de Namche : qu’elle est belle, cette ville accrochée dans son vallon d’altitude ! Je visite un temple et mange un roulé à la cannelle dans un café cozy pour touristes (les prix vont avec). Puis c’est la raide descente après Namche, et enfin il faut suivre dans l’autre sens tout l’itinéraire que j’ai déjà fait dans cette immense vallée.
La nonna di Chaurikharka
Je pensais naïvement que j’aurais une journée facile en descente. Toutefois j’avais oublié que cette partie de l’itinéraire n’était qu’une succession de montées et descentes ! Je me pose quelques instants pour manger une goyave et une poire. J’avais oublié comme les fruits peuvent être bons… La journée se fait longue et j’ai un petit rhume qui n’arrange pas les choses : je suis épuisé. Je décide de m’arrêter assez tôt chez la grand-mère où j’avais mangé le meilleur Dahl bat du parcours à l’aller. C’est vraiment authentique : la grand-mère parle 3 mots d’anglais, elle rit un peu tout le temps, je l’aide à mettre les couvertures puis je la regarde s’occuper du lait frais de la traite. De ma chambre, je l’entends chantonner des mantras bouddhistes. De manière surprenante je ne suis pas seul, une trekkeuse mongole s’est arrêtée. Dahl Bat toujours aussi bon, avec de la coriandre.
Quindicesimo giorno. Momos competitivi.
+ 1300 metri / – 1850 metri 17 km
Freddo sgradevole
Partenza dopo una buonissima frittella e qualche foto con la nonna. Inoltre mi è costato solo 1200 NPR, un regalo. All'inizio il sentiero scende facilmente, ma poi c'è una bella salita di 500 m che non mi aspettavo (scendere a valle, sul serio!). Il mio raffreddore è in pieno svolgimento e mi trascino in giro come una lumaca, soffiandomi il naso ogni 5 minuti. Arrivo finalmente al sole, mi fermo un lungo attimo senza pensare a nulla. Poi mi fermo nuovamente poco dopo in un piccolo ristorante. Ottima scelta: ci vuole un'ora per preparare il mio ordine, ma è così buono! Patate fritte con uovo al tegamino, deliziose, poi i Momos appena fatti, da morire. L'impasto stesso ha un sapore di farina piuttosto forte che non troverò da nessun'altra parte.
L’après-midi commence par une section de sentier pas évidente, à l’ombre et constituée uniquement de pierres glissantes de boue et de caca d’âne… Je croise des caravanes d’ânes à n’en plus finir. C’est un soulagement que de descendre finalement vers le joli village de Kharikola. Je retrouve avec plaisir la verdure, les fleurs, les cultures en terrasse, les jardins tenus au cordeau et les belles maisons : que c’est agréable à l’œil !
Un inglese in viaggio
Je m’arrête dans une lodge très belle et confortable au village, il y a même l’électricité dans la chambre. Je prends une douche chaude car pour la première fois du parcours on ne se les caille pas trop le soir, quel luxe ! Cela ne m’empêche pas d’apprécier mon thé citron gingembre.
Le Dahl Bat est correct et je discute avec un anglais sympathique, encore un voyageur au long cours. Il me fait découvrir l’alcool local, fait avec du millet et servi chaud : ça monte vite à la tête et ce n’est pas fameux… Il refait ce parcours pour la n-ième fois, j’avoue que j’ai du mal à comprendre pourquoi tant de gens s’obstinent à retourner encore et encore sur cette randonnée. D’accord elle est très belle, mais le monde est si grand… Pourquoi ne pas partir explorer d’autres endroits moins connus au Népal plutôt ? Si jamais je reviens dans ce pays ce sera mon objectif.
Seizième jour. De l’avance sur le programme.
+ 2400 metri / – 1800 metri 23 km
Aumento diretto
Je commence par une descente au milieu de ce paysage qui est décidément mon préféré du parcours du trek des trois cols. En plus ici tous les gens ont le sourire, on dirait vraiment une vallée perdue et idyllique. Une fois franchi le Dudh Koshi au fond de la vallée, une remontée de 1500m m’attend et elle se fait longue sur la fin… Je m’arrête au premier restaurant de Taksindu, complètement épuisé. Double portion de patates grillées à l’œuf avec un petit chat sur les genoux. Les patates ne sont presque pas cuites, dommage. En sortant du restaurant je passe le col et reviens sur mes traces du tout début de la randonnée : c’est un moment qui me paraît tellement lointain…
Un posto idilliaco
Ho altri 2 giorni in programma e mi dico che ho tempo per continuare verso la prossima città, Jiri. Questo mi darà più montagne di mezza montagna, fiori, cibo delizioso ed economico, così buono! Quindi continuo a Phurteng. Sono le 16:15, il sole sta tramontando, il posto ha una vista stupenda, è assolutamente tranquillo e un gatto mi sta fissando…
Sono molto restio a fermarmi all'ostello locale, ma se devo proseguire per Jiri devo percorrere chilometri. Decido quindi di proseguire per Junbesi, che raggiungo nella nebbia serale quando tutto diventa grigio. Itinerario molto bello in ampi prati, parecchi animali in cammino, in particolare un cervo locale dal dietro bianco. Il lodge è in legno, sembra uno chalet savoiardo. Incontro due francesi che stanno facendo un'escursione in mezzo alle montagne senza andare nella valle dell'Everest, ho quasi voglia di baciarli! Delizioso anche il momo e la colazione ma pago tutto questo un prezzo inconcepibile per questa porzione di percorso, 2500NPR.
Diciassettesimo giorno. Ritorno alla civiltà... e alle sue strade.
+ 1850 metri / – 2300 metri 24 km
Inizio con una salita di 900 m verso il passo. È rurale e carino, ma meno esotico di prima: potresti pensare di essere in una valle delle Alpi, a parte le case e la gente (ok, ci sono anche i rododendri). Poi la salita diventa difficile perché hanno tracciato una traccia che ha completamente distrutto il sentiero. Tutto questo mi mette di cattivo umore...
Un animale sconosciuto
A la descente cela s’arrange : même si le panorama n’est pas fou, le sentier redevient pour piétons uniquement et plus je descends et plus c’est joli. Je vois dans les arbres un animal qui ressemble à un écureuil énorme en noir et blanc. J’ai eu beau chercher sur Internet ce que cela peut bien être, je n’ai rien trouvé (si vous le savez n’hésitez pas à commenter en bas de l’article !). Pommes de terre sautées et omelette très bonnes, et on me sert un vrai thé citron (thé + citron), pas une de ces merdes Lipton comme j’en ai eu trop souvent sur la partie haute du parcours.
Kinja
Diventa più caldo man mano che scendo altri 1000 metri e l'atmosfera diventa di nuovo tropicale. È molto carino e vivace, c'è una scuola, i nepalesi vivono nei campi, intrecciano vimini, si prendono cura delle mucche o delle capre. Kinja è davvero un villaggio molto carino ma se voglio andare a Jiri devo proseguire ancora una volta. Quello che nella guida era un sentiero è diventato una strada: peccato. Tutto sommato, questo tratto extra fino a Jiri ha troppe strade e sentieri per i miei gusti. E nessuna delle tante persone a cui ho chiesto se valeva la pena percorrere il percorso verso Jiri poteva dirmelo...
Villaggi nepalesi in serata
Ho lasciato passare una Jeep e me ne pento, avrei dovuto fare l'autostop. Alla fine c'è ancora un panorama davvero bellissimo e graziose cascate. Sto sbagliando strada (ora che siamo più vicini alla civiltà ci sono sentieri ovunque ed è facile perdersi). Mi ritrovo su un'altra pista e la sera è molto vivace, ci sono scolari che tornano a casa, gente che passa a piedi o in moto, tutti i bambini mi dicono "Namaste". Questa sera mi sento davvero ancora di più un estraneo, tutti mi guardano, probabilmente perché in quel momento sono l'unico escursionista.
Un autentico lodge
Mi fermo in un lodge a Bandhar decisamente più “autentico” che “turistico”. Sarà Dahl Bat, peccato, mi sarebbe piaciuto avere di nuovo Momos. I nepalesi lasciano sempre la porta aperta, ma che scherziamo! Mentre aspetto il pasto aiuto la bambina, che non può avere più di 5 anni, a fare i compiti in inglese. Sa già pronunciare qualche frase, in questo angolo remoto in mezzo al nulla, è incredibile!
Il pasto mi dimostra che è decisamente un posto autentico: il Dahl Bat è mostruosamente piccante, lo caratterizzo con una sola parola: SOFFERENZA. TUTTO è piccante, il dahl le verdure e perfino quel maledetto riso con cui all'inizio ho provato a spegnere il fuoco senza capire perché non funzionasse.
Diciottesimo giorno. Fine del trekking dei tre passi e arrivo a Jiri.
+ 1300 metri / – 1500 metri 16 km
La colazione è composta da pane tibetano e frittata, non è molto buona, ha un odore fortissimo di olio e non è nemmeno croccante. Tutto era "autentico" in questo posto tranne il prezzo, 2000 NPR! Abusivo per questo tratto del trekking dei tre passi. Era comunque divertente dormire al piano di sopra con tutta la famiglia nello stesso corridoio (nonni e nipoti). Inoltre, al mattino, sentiamo la musica inquietante e ripetitiva proveniente dal tempio accanto.
Già l'ultimo giorno di cammino! Ma non mi soffermo troppo sui miei pensieri visto che durante questo viaggio vivo il momento presente. Nella valle arriva contemporaneamente a me un autobus e suona il clacson come un organo, lo sentiamo a chilometri di distanza. Fa caldo, mi tolgo i pantaloni per la prima volta dall'inizio del corso. Oltrepasso un tranquillo villaggio sul passo, poi c'è una bella discesa verso Shivalaya. Il sentiero diventa sempre più piccolo, la campagna è più popolata, ci sono più strade/piste. A scuola tutti i bambini mi dicono “Namaste!” » con grande entusiasmo.
Shivalaya e la sua graziosa valle
Compro 3 mandarini a Shivalaya (50NPR, questo pensavo, è una vera e propria truffa nei lodge) e proseguo. Zona molto molto carina poi, lungo un ruscello, è abitata ovunque come al solito. La gente sorride, parla molto, mi chiede da dove vengo e cosa ho fatto. Un cosiddetto giornalista mi scatta alcune foto con il mio indirizzo. Scendo poi a Jiri in una campagna verde e piena di ciliegi in fiore che potrebbero ricordare i Vosgi. A Jiri incontro la prima strada asfaltata lungo il percorso.
Impressioni di Jiri
Je m’arrête dans un hôtel d’un luxe inconcevable (salle de bain privative avec douche chaude), mange un excellent samoussa ainsi qu’un plat de Momos au bœuf à côté d’un français, c’est la première fois que je mange de la viande dans ce pays. Vu comme ils sont arrivés vite, ils devaient être préparés ou congelés mais ils sont quand même délicieux. Le français m’a prévenu : il n’y a rien à faire dans cette ville. Je ne l’avais pas cru mais après avoir tourné dans la rue principale, force est de constater qu’il avait raison. Il y a plein de bazars mais ils vendent seulement des objets pour les locaux : grands paniers, casseroles, sacs à dos pour les gamins… Pas grand-chose pour les touristes.
À la recherche d’un bus
Vedo ragazze in giacca e cravatta, probabilmente per andare a scuola. Chiedo a più persone l'orario dell'autobus e mi viene detto che deve partire tra le 6 e le 8, senza ulteriori dettagli. Apparentemente nessun programma fisso. Guardo la stazione degli autobus e capisco il perché: la gente si accalca nei camioncini diretti chissà dove, 10 nel bagagliaio e così tanti sul sedile posteriore che la porta non si chiude più.
Il direttore di un albergo finì per prenotare un autobus per me alle 7 del mattino. Compro kiwi molto acidi che mi bruciano la lingua e le noccioline. Ho chiesto di uno strano frutto che avevo già visto crescere sugli alberi, a quanto pare è una specie di pomodoro che viene servito in salamoia. Forse l'avevo assaggiato la sera prima in questo piatto eccessivamente piccante, aveva un vago sapore di carciofo. Dopo un piatto di Chowmein da morire pieno di verdure fresche, devo affrontare la realtà: anche in questo hotel tutto è fatto in casa ed è semplicemente delizioso a un prezzo ridicolo. Superiore !
Diciannovesimo e ventesimo giorno. Viaggio di ritorno.
Le bus jusqu’à Kathmandu
Faccio colazione con il ragazzo che ha prenotato l'autobus: avendo frainteso l'ora, faccio alzare lui e la moglie dal letto alle 6,30, poverini. Ciò non impedisce loro di prepararmi un pancake molto denso e delizioso. Prendo l’autobus verso le 7:20, è piccolo, siamo in dieci. Sono impressionato dal fatto che all'inizio ci sia una strada asfaltata e che sembri essere in buone condizioni. Sulla guida si legge che è stato costruito grazie ad un progetto di aiuto svizzero.
Ma poi troviamo rapidamente che queste buone vecchie tracce sono completamente interrotte. L'autobus salta così tanto che a volte volo dal posto, per fortuna il soffitto è alto. Alla prima fermata compro arance e banane. Invece di capire 3 arance, la commessa capisce 3 kg, io ne ho una quantità mostruosa. Sono molto buoni ma molto acidi. Sto parlando sull'autobus con un ingegnere e uno studente di fisica dei materiali! Passa bene il tempo. La vista è carina ma non così bella come durante il tragitto. Arrivato a Kathmandu, mi sono fatto fregare pagando 1200NPR a notte in albergo.
Kathmandu e la sua incredibile energia
Je visite Kathmandu et là je tombe sous le charme. Autant la première journée dans cette ville ne m’avait pas tellement plu car tout le monde me tombait sur le râble pour me vendre une chose ou l’autre, autant une fois habitué à cet aspect je ne l’ai plus trop ressenti et j’ai adoré la ville. C’est tellement grouillant de vie et d’énergie que je ne sais plus où donner de la tête. Les rues minuscules sont encombrées de scooters et piétons en tous genre. Il y a des vendeurs de tout : bazars, épices, yaourts aux fruits secs, instruments de musique, chips (!)… Côte à côte on peut trouver des batteries de moto, des slips, de l’encens, des télévisions et encore tout un tas de choses que je n’arrive pas à identifier. Il y a des boutiques si petites que le vendeur est assis sur une chaise au milieu et peut tout atteindre en tendant les bras.
J’achète des tas de souvenirs et me fais sûrement bien arnaquer : écharpes, épices, thés, babioles diverses… Je mange des Momos dans un endroit qui ne fait que ça dans une grande marmite, 100NPR les 10 Momos. Trop épicé, bien sûr, et encore il s’agit de la version soft. Dessert : une sorte de pâte d’amandes aux épices, qui n’est vraiment pas dingue. Le lendemain rebelote, quelques courses en plus, je visite Durbar Square et ses multiples temples, et c’est déjà l’heure du retour. Je vis ma dernière mésaventure à l’aéroport de Dubai, où sans me méfier je change mes roupies restantes en euros et perd 30 euros dans l’affaire de taux de change peu avantageux. Mais quel voyage !
Conclusione: la mia distribuzione dei prezzi per il trekking in solitaria dei tre passi.
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