Distance totale : 29 km. Dénivelé positif : 937 m.

Un itinéraire sur deux jours en bivouac à la pointe du Cap Corse. La moitié de la randonnée suit le bord de côte, tandis que le deuxième jour permet de découvrir l’intérieur des terres. Cette partie de la Corse est décidément bien plus sauvage que l’autoroute qu’est devenu le GR 20… Cap sur la Corse en bivouac !

Le sentier côtier du Cap Corse

  + 150 m / – 100 m       14 km

Les falaises de posidonie dans la baie de Macinaggio, dans le Cap Corse en bivouac

Le départ de la randonnée se situe à Macinaggio. Le village est sympathique mais sans intérêt, on en sortira donc rapidement en suivant le sentier côtier. Lorsque j’y suis passé au début du printemps, les plages étaient envahies de véritables falaises de posidonies. Très beau mais peu engageant pour la baignade !

La baie de Tamarone et les îles Finocchiarola, dans le Cap Corse en bivouac

Le sentier est vraiment très beau, il passe en plein milieu du maquis corse et de plus il est désert en ce début avril. À voir la végétation et le peu d’ombre je ne le conseillerais toutefois pas pour l’été…

La chapelle de Santa Maria en plein milieu du maquis

On arrive rapidement à la chapelle Santa Maria en plein milieu du maquis. Non loin de là se situe la tour du même nom. Le niveau de la mer s’étant élevé depuis sa construction, elle a maintenant les pieds dans l’eau. L’endroit, avec sa plage déserte et sa chapelle du 4e siècle comme seul bâtiment visible, est tout simplement superbe. On resterait bien y passer la nuit mais c’est une zone protégée et le bivouac y est interdit.

La tour de Santa Maria

Après la rade de Santa Maria le sentier passe encore quelques plages avant de s’élever pour aller vers la pointe d’Agnello. À la pointe proprement dite, il est possible de monter dans la tour d’Agnello pour avoir une belle vue sur ce paysage rocheux et battu par les vents.

La tour d'Agnello

Le sentier passe ensuite à Barcaggio, un joli village situé tout au nord du Cap Corse. On pourra profiter d’une petite bière au sympathique bar du village avant de reprendre la route pour la dernière partie de la première journée.

Après le village, continuer le sentier de bord de côte et tourner au niveau de l’Arena pour aller vers l’intérieur des terres. Remonter enfin le ruisseau du Granaggiolo près duquel on peut planter le bivouac. À voir le nombre de vaches dans le secteur je conseille fortement de faire bouillir l’eau du ruisseau avant de la boire…

Dans l’intérieur des terres

  + 600 m / – 600 m       15 km

En montant vers Granaggiolo, dans le Cap Corse en bivouac

Le jour suivant, remonter le ruisseau du Granaggiolo pour arriver au village du même nom. On commence à apprécier la Corse de l’intérieur dans toute sa splendeur : un magnifique paysage de maquis ou la présence humaine se fait rare. Ne pas manquer la visite de la jolie église Saint-André à proximité du sentier.

L'ile de la Giraglia depuis le maquis Corse

Après le village, suivre la route sur quelque temps pour arriver au col Saint-Nicolas. De là, redescendre dans la vallée suivante en suivant tout d’abord une piste. Traverser ce joli paysage méditerranéen jusqu’à la chapelle Sant’Erasmo. Au printemps, le mélange entre l’herbe vert tendre et la végétation du maquis crée une ambiance toute particulière !

En arrivant au village de Macinaggio

Après la chapelle, revenir à la route en passant par des bergeries. La suivre sur quelques kilomètres avant de trouver un chemin qui descend tout droit jusqu’à Macinaggio. La baignade finale est de rigueur après avoir bien transpiré dans le maquis corse !

La pointe de Torricella, dans le Cap Corse en bivouac

NB : Par manque de temps, j’ai suivi le chemin le plus court pour rentrer à Macinaggio le deuxième jour. Néanmoins, une autre option tout à fait envisageable est de suivre le chemin de crête qui passe au milieu des éoliennes depuis le col de la Serra. Si vous avez parcouru cet itinéraire, n’hésitez pas à l’indiquer dans les commentaires !


Photagne

J'ai commencé la photographie en 2015 lors d'un voyage à Hawaii. Depuis lors, je me consacre à la photographie de paysages lors de mes nombreux treks en montagne.

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