La randonnée au lac blanc est un tour très (très) classique depuis Chamonix. Toutefois, si on y va assez tôt en saison on évitera l’afflux de touristes. Et franchement, quand on voit la vue sur le massif du Mont Blanc on comprend que cette randonnée soit populaire !
La randonnée part du col des Montets, entre Chamonix et Vallorcine. On peut le rejoindre facilement depuis la gare de Montroc, accessible en train depuis Chamonix. En plus, le chemin entre la gare et le col passe par un joli sentier botanique. On pourra aussi visiter le chalet de la réserve avant de partir.
Depuis le col, suivre simplement la direction du lac blanc. On passe une barre assez raide avant d’arriver sur un joli sentier bordé de quelques étangs. De l’autre côté de la vallée, la vue porte en plein sur le glacier d’Argentière.
Passer une dernière montée assez raide sur la roche avant d’atteindre le lac blanc proprement dit. Lors de mon passage début juillet, le lac portait bien son nom : il ne s’agissait en fait d’un gros névé ! Mais la serveuse au refuge m’a assuré que tout cela aurait fondu en une ou deux semaines.
Après le refuge et sa sympathique tarte aux myrtilles, continuer le sentier balcon à flanc. Au niveau des remontées mécaniques, il faut s’enfoncer dans la combe de la Glière et remonter en direction du col du même nom.
Le passage du col début juillet n’est clairement pas une chose aisée : il y a un gros névé au sommet qui ne se laisse pas aborder facilement ! Je me suis laissé convaincre de le passer en allant droit dans la pente par un promeneur qui avait fait de même à la descente. Bâtons indispensables !
Du col, on a une très belle vue sur le lac Cornu et la vallée de la Diosaz. Après quelques centaines de mètres, on arrive au col du lac Cornu qui nous fait repasser du côté de la vallée de Chamonix. J’y ai croisé quelques bouquetins pas timides qui ont bien pris la pose devant le Mont-Blanc !
Il faut ensuite redescendre 1500 mètres d’une traite jusqu’à Chamonix. Heureusement, le sentier est assez direct et permet d’aller bien vite. En même temps, l’appel de la bière vespérale permet de décupler les forces pour la descente ! Même si elle est à un prix chamoniard…
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